-
Escargot faquir
Faquir sans faconde
Assis sur un tapis de clous
Je m’isolais du monde
Pour ne pas devenir fou
Je ne sentais plus rien
Elevant mon esprit
Dans des rêves aériens
Et des méditations infinies
Mon souffle suspendu
Je quittais l’existence
Le corps incinéré disparu
Dispersé en évanescence
Dans sa grande sagesse
La Nature m’a remis sur un pied
Réincarné à toute vitesse
En escargot coquillé
Connaissant mon penchant
Elle m’a posé sur ce chardon
J’aime la vie qui a du piquant
Et la bière avec du Picon ***
Mais un jour dans un bistrot
Ayayayaïe ! Le nez farci de persil
Au bout d’un pique à escargot
Je finirai dans un gosier ravi.
Que je renaisse encore
Que je sois acuponcteur
Avec des aiguilles d’or
Pour soigner les cœurs.
*** Je n'aime pas !
Pierre, 6 janvier 2015
-
Commentaires
5broutillebMercredi 5 Juin à 08:25Bonjour
je decouvre ce nouvveau blog
j'espere y voir beaucoup d’articles
laisse cargo
et fonce ami de lenteur, ami coquillard
J'aime beaucoup ! Ce projet te parlera peut-être ?
http://thierrymoral.fr/videos/un-mois-un-poeme/
@+
-
Lundi 3 Juin à 12:25
-
Ajouter un commentaire
Qui s'y frotte s'y pique et aujourd'hui c'est ta photo qui pique ma curiosité......ton poème la satisafait.